Projets

Le CIR au TOGO

 

Le Togo a accédé formellement au programme Cadre intégré renforcé (CIR) en mai 2008 et a obtenu auprès du Secrétariat exécutif (SE) du CIR, des appuis nécessaires en vue de la mise en oeuvre des projets de catégorie 1 et 2. Ainsi des organes de gestion du programme ont été mis en place. IL s’agit notamment du Point focal, du Comité national de pilotage, du Facilitateur des Donateurs (PNUD) et du Secrétariat de mise en oeuvre du Cadre intégré renforcé (SMOCIR).

 

Entre 2008 et 2018, les projets pré-EDIC, EDIC, EDIC révisée et le Projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière soja ont été élaborés, financés et exécutés par les parties prenantes nationales entre 2008 et 2018.

 

Depuis septembre 2018, le Togo avec l’appui du CIR, met en oeuvre le Projet de durabilité et de renforcement des capacités commerciales de l’anacarde et du karité (PRODAK) avec un financement parallèle de la branche technique de la coopération allemande (GIZ) sur le volet production. La Direction du commerce intérieur et de la concurrence, la Direction du commerce extérieur et la Chambre de commerce et d’industrie du Togo sont les structures contractantes de la mise en oeuvre du PRODAK.

Dans le cadre global visant à reconstruire les bâtiments principaux des marchés de Kara et de Lomé ravagés par les incendies de janvier 2013,  le Gouvernement de la République togolaise a préparé le Projet d’Appui à la Reconstruction des Marchés et aux Commerçants de Kara et de Lomé (PARMCO) et a obtenu l’appui financier du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement de ce projet.

Le projet s’aligne principalement sur le premier des cinq piliers de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) qui porte sur le développement des secteurs à fort potentiel de croissance, notamment le développement du commerce qui en est un, en dotant les entrepreneurs du secteur commercial d’outils et de techniques modernes du commerce. Par ailleurs, le projet s’aligne sur le troisième pilier de la SCAPE relatif au développement du capital humain, de la protection sociale et de l’emploi, en renforçant le secteur commercial qui est le second secteur pourvoyeurs d’emplois au Togo, après l’agriculture et le premier en milieu urbain.

La lenteur et la multiplicité des formalités administratives ralentissent le passage des marchandises à travers les frontières. La volonté des Etats de rendre fluide les échanges et d’accélérer le passage aux frontières a abouti à la conclusion d’un accord historique, celui de la facilitation des échanges. Entré en vigueur le 22 février 2017, cet accord vise à accélérer le dédouanement, le mouvement et la mainlevée des marchandises y compris celles en transit.
A l’instar des autres pays, le Togo a dans un premier temps, ratifié l’Accord le 1er octobre 2015, puis créé son comité national de la facilitation des échanges par décret n°2016-101/PR en date du 20 octobre 2016. Le comité est composé des services du secteur public, privé et des organisations syndicales.
Le comité a pour entre autres missions

  • faire le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord sur la facilitation des échanges ;
  • veiller à la simplification des procédures, la réduction des coûts et des délais de dédouanement ;
  • veiller à l’harmonisation et à l’automatisation des procédures douanières et des pratiques commerciales.