La plateforme pourra être prête en juin 2021, pour accueillir un grand nombre d’entreprises (on parle déjà d’une centaine), une base logistique importante pour les camions de marchandises, des services administratifs, du commerce sur place, etc.
PIA vise à terme la création de 35 000 emplois potentiels pour l’économie togolaise. Il s’agit d’un grand enjeu économique et social ; le but étant d’attirer les industries de transformation dans les filières coton, soja, anacarde, riz, sésame, etc.
Lundi 15 février 2021, Kodjo ADEDZE, ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale était sur le site de PIA pour s’assurer de l’évolution du chantier. Exprimant sa satisfaction quant à la détermination de l’équipe à exécuter les travaux, il a insisté sur le respect des normes environnementales afin de garantir la sécurité des riverains.
La Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA)
PIA est située à Adéticopé à une vingtaine de kilomètres au nord de Lomé, la capitale togolaise. Prévue sur 400 hectares, la plateforme Industrielle d’Adéticopé sera développée en deux phases. PIA a la charge de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette zone industrielle intégrée, qui permettra la transformation locale des richesses naturelles togolaises et leur export.
On estime l’investissement total à plus de 130 milliards de francs CFA (soit 200 millions d’euros). En plus d’offrir un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux, elle comptera parmi ses nombreux services logistiques : un parking d’une capacité de 700 camions, un parc pour le stockage de conteneurs d’une capacité de 12 500 EVP, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs, une plateforme de stockage du coton et d’autres matières premières, une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques, des routes et emprises routières.
Pour le gouvernement, « la Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA) est née de la volonté de combler le manque à gagner local dû à l’export de matières premières brutes et de créer de la valeur ajoutée pour le Togo en matière d’emplois et de revenus ».