Notre pays se prépare à renforcer ses atouts pour la mise en œuvre effective de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le gouvernement a élaboré à cet effet une stratégie nationale ciblant les chaînes de valeurs à fort potentiel économique pouvant être compétitives dans le contexte de la ZLECAf.
Une communication a été présentée d’ailleurs sur ce plan stratégique en Conseil des ministres du 29 avril dernier. L’objectif est de mieux préparer l’effectivité de cet accord de libre-échange.
La stratégie vise à identifier les opportunités commerciales et d’industrialisation, les contraintes ainsi que les mesures nécessaires pour tirer de meilleurs avantages des marchés régionaux et continentaux notamment dans les secteurs financier, agricole, de la transformation et des télécommunications.
Le mécanisme contribuera ainsi à la valorisation de la production locale et à l’augmentation sensible des parts du secteur privé national sur les marchés africains.
Le gouvernement togolais entend également à travers cette stratégie, renforcer le partenariat économique du pays sur le continent et contribuer ainsi à l’intégration africaine.
Le Togo est le troisième pays, en terme de préparation et d’engagement pour l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), après le Kenya (2è) et le Rwanda (1er) selon le rapport Afro Champions 2020.
Le pays a déjà ratifié l’accord établissant la ZLECAf, quelques mois après son lancement officiel lors de la 18è session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), avec la présence effective du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
La ZLECAf a pour objectif premier la création d’un marché unique pour les marchandises et les services à travers l’élimination progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
L’Etat togolais dispose également d’une politique nationale de facilitation des échanges commerciaux, d’amélioration du climat des affaires et de modernisation des infrastructures commerciales et des douanes.