Dans le cadre du partenariat pour les réformes, le Ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ) a mandaté la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH pour mettre en œuvre le ProComp.

Programme d’amélioration de la compétitivité du secteur privé au Togo (ProComp) convenu de commun accord avec le Gouvernement Togolais, sa mise en œuvre a débuté en juillet 2022 et s’étendra jusqu’en juin 2025.

Le présent programme contribue aux objectifs (1) « Amélioration du climat des affaires et des investissements » et (2) « Renforcement de la transformation agro-industrielle dans le sens d’un changement structurel en tant que moteur de la croissance et de l’emploi » du partenariat pour la réforme, en améliorant les conditions-cadres et les services pour les entreprises et les investisseurs et en renforçant la performance des entreprises privées, en particulier dans l’industrie alimentaire en tant que secteur potentiel.

Le programme pour la promotion de la compétitivité du secteur privé togolais a pour objectif d’améliorer la compétitivité du secteur privé au Togo, à travers cinq composantes dont la composante 3 : l’amélioration de l’accès aux marchés internationaux.

La composante 3 entend renforcer la présence commerciale et assurer une meilleure compétitivité des produits Togolais sur les marchés internationaux. Afin d’atteindre cet objectif, il s’avère nécessaire d’accompagner les PME en vue d’une meilleure appropriation des différents accords commerciaux ratifiés par le Togo pour en tirer meilleur profit.

Pour ce faire, le programme en collaboration avec la Direction du Commerce Extérieur du Ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, compte renforcer les capacités des PME à travers la vulgarisation des différents accords commerciaux ratifiés par le Togo. Elle permettra aux PME d’avoir connaissance des opportunités qu’offrent ces accords pour accéder à de nouveaux marchés porteurs.

Du jeudi 23 au vendredi 24 février 2023, s’est ouvert à Lomé pour une durée de deux jours, l’atelier de vulgarisation et d’informations des TPME sur les accords commerciaux ratifiés par l’Etat Togolais à l’endroit des responsables des entreprises agroalimentaires bénéficiaires de ce programme. 

Objectif : informer davantage les responsables des entreprises agroalimentaires sur les opportunités d’affaires existantes dans les différents accords commerciaux et préférentiels ratifiés par le Togo. 

Les différentes communications ont porté sur les thématiques suivantes :

–        Accès aux marchés en franchise de droits et sans contingent de l’OMC et les opportunités ;

–        AGOA : Loi américaine sur la croissance et les opportunités d’affaires en Afrique ;

–        ZLECAF : Zone de Libre Echange Continentale Africaine ;

–        AFE : Accord sur la facilitation des échanges ;

–        Les règles d’origine applicables à la zone de libre-échange continentale africaine.

Ces communications ont permis aux responsables des entreprises agroalimentaires de disposer des informations devant leur permettre d’accéder à de nouveaux marchés porteurs non encore explorer à ce jour par les entreprises faute d’informations spécifiques.

« Il est important pour nous à travers ce programme, d’accompagner les PME à une meilleure appropriation des différents accords commerciaux ratifiés par le Togo pour en tirer profit », justifie Dzigbodi Edinam Afatchao, conseillère technique senior pour la facilitation de l’accès aux marchés internationaux.

Pour le représentant du Directeur du Commerce Extérieur, Monsieur ABIGUIME KOSSI, Chef section information commerciale, « Cette rencontre est d’une importance capitale parce qu’elle permet d’informer les acteurs publics et privés sur les enjeux des accords commerciaux ratifiés par le Togo ».

Pour cette première session, 27 directeurs ou représentants des entreprises agroalimentaires prennent part à cette formation organisée en collaboration avec la Direction du commerce extérieur du Ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.

Les actions de ce nouveau programme toucheront au moins 200 entreprises agroalimentaires dont 30 % dirigée par les femmes.